©Ulpian
lundi 12 janvier 2004
TITULUS CRUCIS : DE SAINT SULPICE
Essai de décodage.
Le
« Titulus Crucis » désigne l’écriteau que Pilate fit placer sur la
croix selon St Jean 19 (19)
« … il portait cette inscription : ‘Jésus le Nazöréen, le roi
des Juifs’ ».
Le texte était écrit en hébreu, en grec et en latin.
Titulus Crucis de Signol , à l’église Saint Sulpice de
Paris (Photo de Domenico Migliaccio).
Le présent dossier est
indissociable de l’excellente étude de Domenico Migliaccio
(est-ce une « Ecriture D.M. » ?)
publiée sur le site de Torkain, et se veut un essai de réponse aux
anomalies relevées et aux questions posées par l’auteur.
Qu’il soit remercié de son autorisation de
reproduire ses photos.
http://www.renneslechateau.com/francais/migdom
Le
présent dossier est également inséparable des deux dossiers que nous avons
consacrés sur notre site, à l’étude des deux vitraux de la villa
Béthanie(23) et au décodage de l’épitaphe(16).
http://www.rennes-le-chateau-la-revelation.com
http://www.rennes-le-chateau-la-revelation.com/dossier23.htm
http://www.rennes-le-chateau-la-revelation.com/dossier16.htm
En haut : église Sainte Croix en Jérusalem (Rome) – En
bas : église Saint Sulpice (Paris).
1°-
Accolage de trois mots grecs.
Si le texte en grec avait été composé par les auteurs du codage, il
faudrait explorer la piste d’une anagramme, mais tel n’est pas le cas, les
trois mots mis bout à bout étant imposés et aucune lettre n’étant changée
par rapport au Titulus de Rome. Il faut donc y voir l’expression d’une
idée d’un autre ordre, comme par exemple le mot « UN » résultant de
l’accolage de trois mots.
2°-
Césure du mot REX dans le texte en latin.
Cette hypothèse viendrait compléter et confirmer celle de la césure
du mot REX en deux (RE et X) dans le texte latin, pour exprimer que le
Christ (REX) est deux, ou réciproquement que deux est un.
Nous avons déjà rencontré ces procédés de cryptage sur l’épitaphe de Dame
Marie de Negri d’Ables (écrit d’ARLES) qui se trouve à
Rennes-le-Château, le prénom Marie étant coupé en deux (M ARIE) pour
exprimer l’existence de deux Marie, la châtelaine Marie de Négri et de
Marie de Béthanie = Marie d’Arles (suggérée par la substitution du B en
R)…(Dossier n°16).
SIGNOL nous a déjà montré par l’utilisation judicieuse du N inversé qui
fait d’autant mieux ressortir le N normal, que le personnage arrêté (N
inversé) et le personnage crucifié (N normal représentant le nombre d’or
de la perfection -pour vertu-) ne sont pas les mêmes, ce qui nous est
confirmé par notre lecture des deux sacrés cœurs de la villa Béthanie de
Rennes-le-Château ! (Dossier n°23).
L’idée exprimée ici selon nous, est que le roi = Christ est deux ( RE-X)
comme Jésus et Barabbas, mais qu’en réalité ils ne font qu’un (phrase
grecque) ; Saunière n’aurait fait que le confirmer en mettant deux Jésus
de part et d’autre de l’autel de son église, l’un dans les bras de sa mère
(le Jésus officiel) et l’autre dans les bras de son père (« fils du
père » = «bar abba» traduit par Barabbas en grec).
D’ailleurs, l’une des plus anciennes versions (mal expurgée) de l’évangile
selon Matthieu, ne fait-elle pas mention de Jésus Barabbas ?
«
On avait alors un prisonnier fameux, qui s’appelait Jésus Barabbas. »
Matthieu 27(16).
3°- Inversion des textes grec
et latin.
L’inversion des textes grec et latin, écrits de droite à gauche comme
en hébreu ne passe pas inaperçue et a de quoi surprendre…mais recèle deux
secrets !
- L’idée d’inversion qui fait tout de suite penser au principe du Mal, se
retrouve très souvent dans la queste des chercheurs de Rennes-le-Château,
que ce soit dans la multiplication des N inversés (dont un sur le
I.N.R.I. de la tombe de l’abbé Saunière) ou encore, par exemple, dans le
pilier retourné qu’il a placé devant l’entrée de son église.
En utilisant le langage ésotérique qu’est la langue des oiseaux, nous y
avons vu l’injonction par la phonétique (inversion) de lire à l’envers le
mot SION, et de chercher la signification de NO IS qui apparaît : l’une
de ses multiples significations, selon le « Franglais » suggéré par le
livre de l’abbé Boudet, étant de faire apparaître un personnage qui n’est
pas (= NO) Jésus (IS abréviation de Iesus, d’usage courant pour les
noms sacrés), tel que le définit l’Eglise de Rome.
Il s’agit encore, selon nous, du Christ historique Jésus Barabbas,
représenté par le N inversé, et à l’opposé du vertueux rédempteur
qui lui a été substitué et qui est mort sur la croix. C’est pour cela
qu’en accord avec Saint Jérome dans sa « Vulgate » (Première
traduction en latin de la Bible grecque), et avec une lecture éclairée de
« APOCALYPSE », nous avons
retenu dans le sous-titre de notre première Révélation l’épithète « d’Ange
exterminateur » pour désigner Jésus Barabbas qui se décrit
comme le premier (celui au cheval blanc) des quatre cavaliers de
l’Apocalypse…
- La deuxième raison de l’inversion de la phrase en latin (la phrase en
grec ayant été inversée pour l’harmonie du texte et pour ne pas rendre la
solution trop évidente, sans quoi le tableau aurait été enlevé) est
capitale et crève en quelque sorte les yeux… (Comme l’Aiguille creuse
d’Arques, et celle qui creva les yeux de sainte Roseline, indiquant par là
qu’il y a des secrets évidents et que la prudence exige de ne pas voir)…
Elle est, elle ne peut avoir d’autre raison, que de faire apparaître un
MOT qu’il aurait été impossible de faire apparaître en gardant la phrase
dans le bon sens…
Ce mot
en trois lettres est lié au mot REX et s’applique donc au Christ :
Ce mot, le seul qui soit lisible dans le bon sens, est
le mot VIX (génitif vixinum).
Selon le dictionnaire
Latin-Français (F.Gaffiot) , trois des cinq sens proposés sont
susceptibles d’exprimer une substitution (lors de la crucifixion):
1) Alternative - 2) Alternative de la destinée, destinée, sort. - 3)
A la place de…
Il révèle que le Christ n’est pas ressuscité, car il n’a pas été crucifié
4°- Substitution de lettre dans le texte latin.
Une seule lettre a été
substituée, mais elle a de l’importance, elle a un sens, cette lettre !...
Le E de NAZARENUS (en bas à droite) a été substitué par un I ;
pourquoi ?
- I
désigne le Christ (pour première lettre de Iesus) et sa substitution a
pour but de confirmer la substitution qui a eu lieu sur la croix, la
condamnation s’appliquant à Jésus Barabbas qui a été relâché (Le procédé
est le même que celui des trois lettres substituées sur l’épitaphe pour
désigner le mORT)…
- Dans le sens horizontal, ce I remarquable vient compléter le
mot VIX pour former le mot VIXI qui est le passé composé (1ère
personne du singulier) du verbe « vivere ».
VIXI signifiant « j’ai vécu »
L’éloignement du I du reste du
mot pourrait vouloir signifier que le Christ a vécu longtemps après
la crucifixion (selon notre Révélation, il serait mort en 68).
- Dans le sens vertical, le I vient se placer sous le P qui est
la lettre grecque se prononçant R, formant le mot Pi sur lequel nous
reviendrons plus loin.
Mais revenons au sens de VIXI …
- Cela me rappelle irrésistiblement la thèse érudite et extrêmement bien
étayée des deux auteurs de la trilogie « LE
TOMBEAU DE VIRGILE»*(1) dans laquelle ils expriment leur
conviction que le tableau « Les bergers d’Arcadie » de Nicolas
Poussin représenterait le tombeau de Virgile (résumant son oeuvre),
complétant la mystérieuse inscription « ET
IN ARCADIA EGO » par VIXI .
- S’agissant en réalité d’un message crypté indiquant la présence et la
localisation du tombeau du Christ*(2), c’est tout naturellement que je lui
applique l’expression de Guerchin et Poussin
ET IN ARCADIA EGO VIXI = MOI AUSSI EN
ARCADIE J’AI VECU
Ainsi que nous venons de
le voir sur le Titulus Crucis, VIXI est le verbe manquant qui vient si
parfaitement compléter l’expression et nous révéler que le Christ a vécu
en Arcadie, c'est-à-dire au Pays d’Arques en Razès, après être arrivé avec
les « Maries (= Princesses) près de l’embouchure du Rhône (aujourd’hui,
les « Saintes Maries de la mer »). N’est-il pas écrit dans
l’admirable évangile de Lazare-Jean que Dieu est Verbe ?
La présence du tombeau du Christ dans le Razès permet de mieux comprendre
la mystérieuse disparition de Monsieur Depaul en 1605, (avant qu’il ne
revienne riche en St Vincent de Paul -notez la césure du nom, comme pour
Jésus/Barabbas-) près de Marceille, et le soudain attachement (alors qu’il
ne voulait pas y aller) de Nicolas Pavillon pour le diocèse déshérité
d’Alet (Aude)…
- Condamnation de Pilate
Le roi des Juifs, Jésus Barabbas, fut officiellement condamné pour
sédition et brigandage, mais le Sanhédrin demandant à Pilate de mettre à
mort Simon le rival (de Jésus) qui avait été saisi par surprise au Temple,
Pilate procéda à une substitution et relâcha Jésus.
C’est pour s’expliquer d’avoir menti et relâché un chef terroriste, qu’en
36 il fut rappelé à Rome où il arriva en mars 37 juste après la mort de
Tibère. Il fut condamné à l’exilium (équivalent à une
condamnation à mort), et mourut à Vienne (France) en 39.
*(1) « LE TOMBEAU DE VIRGILE »
F. Pineau et G. Lacoste - Ed. Maria
Isabelle - Paris (1990).
*(2) « JESUS-CHRIST BAR-ABA »
P. Silvain Marseille (1999),
pages 150-151.
- Bible
Le lendemain de la crucifixion, les principaux sacrificateurs et les
Pharisiens allèrent ensemble auprès de Pilate et demandèrent que le
sépulcre soit gardé jusqu’au troisième jour, ce qu’il accepta :
« Afin que les disciples de Jésus ne viennent pas dérober le corps, et
dire au peuple: il est ressuscité des morts. Cette dernière imposture
serait pire que la première. » Matthieu 27(64).
La première imposture ne serait-elle pas la substitution ?
- Révélation templière
Nous comprenons mieux les sous-entendus de l’alchimiste catalan
Raymond Lulle, en 1309 :
« Il existe sans doute de nombreux secrets chez les Chrétiens.
Parmi eux, il en est un (en particulier) qui représenterait une
révélation incroyable, comme celui (que) livrent en ce moment les
Templiers (…). Si une telle infamie était rendue publique et
manifeste, elle mettrait en danger la barque de saint Pierre. »
Qu’est-ce qui pourrait mettre en danger le dogme catholique sinon la
découverte du tombeau du Christ et la preuve de la fausse
résurrection ?...
-
Confession de Saunière
L’abbé Bérenger Saunière fut terrassé le 17 janvier ( ! ) 1917 par une
attaque et mourut le 22 janvier, après s’être longuement confessé à l’abbé
Rivière, d’Espéraza. Personne n’a jamais su
ce qui s’était dit, mais l’abbé Rivière en fut tellement troublé qu’il
refusa pendant plusieurs jours d’administrer les derniers sacrements, et
que son caractère en fut assombri jusqu’à la fin de sa vie.Il semblerait
que ce que lui révéla Saunière ait profondément ébranlé ses convictions
religieuses…
Comme dans la lettre volée d’Edgar Poë, la Vérité
était sous le nez, les évangiles rapportant tous que Jésus « fils du
père » alias Barabbas avait été libéré…
5° Dispositions et signes
particuliers
Ce n’est pas un hasard, si le I substitué au E de
NAZARENUS se trouve sous le P
du texte grec, et si le X de REX
sous le premier S de BASILEUS…
- Si l’on trace les diagonales du rectangle formé par ces 4 lettres, on
trouve les initiales de Jésus-Christ :
IS XP pour IesuS XPistos
- La
croix de Saint André ainsi formée est la même que celle obtenue en reliant
les 2 N normaux et les 2 N inversés des quatre tableaux de Signol, se
trouvant dans le transept. (Noter que l’attention à porter à ces deux N
est mise en évidence par les 2 N, première et dernière lettres du mot
unique de la version grecque, et que nous les retrouvons dans les noms de
Nicolas PoussiN et Nicolas PavilloN, deux célèbres Nicolas qui renvoient
au secret de Nicolas Flamel). Ce NN n’est autre que le secret contenu dans
le nom du Frater N.N. de la Rose Croix qui a redécouvert le tombeau de
Christian Rosenkreutz, dont nous avons expliqué qu’il s’agit du Christ à
la croix rouge gardé par les Templers… « …à l’ombre de tes ailes (=
Aleth) Jehova »…
Comme par hasard, la multiplication (X) est l’opération mathématique à
appliquer à « l’écriture D.M. » clef du tombeau du Christ,
et l’église d’ALETH (pour ALEph/THav) qui est la nouvelle
SION est dédiée à saint André…
- Le P et le S sont les mêmes que l’on retrouve sur la
dalle horizontale de Marie de Nègre, initiales de Pierre Sacrée, et
désignant un menhir jouant le double rôle de pierre de l’angle et de borne
C.A.L.O.R. (rébus du véritable secret
d’Alcor dans « LA COMTESSE DE
CAGLIOSTRO »).
- Le P et le I désignent indiscutablement la lettre Pi
qui était gravée à quelques mètres, sur le Gnomon, et qui a été
soigneusement effacée en 1789 par les faussaires de la contre initiation.
π désigne à la fois Dieu, à cause
de sa grandeur infinie, et plus prosaïquement le découplage de l’angle de
la translation du tombeau du Christ (17°) en ses composantes 3 et
14.
L’angle de 17° est suggéré par l’anagramme de VIXI (XVII),
et par l’angle que fait le plan de la nouvelle église par rapport à
l’ancienne, mais de quelle Eglise parle-t-on ?
Les procédés de codage observés à Rennes-le-Château et découverts à Saint
Sulpice sont les mêmes, et procèdent de la
STEGANOGRAPHIE inventée par
l’abbé Trithème (pour trois langues - hébreu, grec, latin-) au bénéfice de
la R+C :
« Je te répondrai, que c’est parce que j’ai voulu faire bénéficier de
ces excellents principes certains groupes de personnes, dont je fais
partie, afin de les faire échapper à de multiples dangers, et afin de
les mettre à l’abri de certains accidents fortuits.
A l’aide de cette science, véritable concept de l’esprit, on peut rendre
toute chose obscure ou claire, utile ou nuisible, et on n’a pas à craindre
aucun élément contraire. » *(1) page 137.
Rennes-le-Château ne fait que répéter et répercuter à l’autre bout du
méridien zéro, le message de la R+C+C (le deuxième C pour « cachée »),
message qui remet en cause le Christianisme, et dénonce le mensonge et la
supercherie de la pseudo résurrection, à la page 135 de « CONFESSIO »*(2),
le premier manifeste R+C paru en 1614:
« Nous ne traquons pas vos biens avec des teintures inventées et
mensongères, mais désirons vous faire partager nos biens avec nous :
nous vous parlons par paraboles… »
Ainsi que l’a dévoilé Patrick Ferté*(3), page 152, dans son œuvre géante
et incontournable, et que je l’ai répété dans mes « Révélations »,
il ressort que Saint Sulpice et la Compagnie du Saint Sacrement (Le saint
sacré = Pape, ment) n’étaient que la facade officielle de la R+C+C :
« Nul n’a remarqué, que l’appellation du Cénacle Invisible
et Fraternel (qui en tire les ficelles en secret) est la réplique
parfaite du Collège Invisible de la Fraternité de la
Rose Croix, qui fleurit sur les murs de Paris.*(5) »
Le méridien zéro censé mesurer les fuseaux horaires, était comme je l’ai
indiqué*(4), le méridien des origines aligné sur le tombeau du Christ,
dont la date de naissance supposée marque le début du monde chrétien.
*(1) « GRANDEUR
ET ADVERSITE DE JEAN TRITHEME » Paul Chacornac - Ed.
traditionnelles Paris (1985
*(2) « CONFESSIO FRATERNITATIS »
Ed. Diffusion rosicrucienne – Paris (1995).
*(3) « ARSENE LUPIN SUPERIEUR INCONNU »
Patrick Ferté - Ed.Trédaniel - Paris (1992).
*(4) « L’ARCHE D’ALLIANCE »
Pierre Silvain - Marseille (2001) - page 161.
*(5) Gravure dont le secret est identique, révélé dans
« L’AVENEMENT
» paru en 2003 sur le
Net.
http://www.rennes-le-chateau-la-revelation.com
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