©Ulpian
dimanche 21 juin 2004
« CIRCUIT »
« CIRCUIT » est un tapuscrit déposé en 1967 à la Bibliothèque de
Versailles par Philippe de Cherisey décédé en 1985 ; en raison du
discrédit qui frappe l’auteur, nous n’avons pas trouvé d’études sur ce
livre que nous considérons à la fois comme un texte initiatique et un
testament.
Après avoir découvert et prouvé qu’il s’agit d’un livre codé, nous y avons
trouvé la confirmation de nos propres découvertes ! Lisez, et concluez…
A : UN LIVRE CODE
Dans la préface l’auteur propose un jeu de piste :
« Une histoire vue à travers deux vitraux, le Tarot dans l’ordre et la
chanson (du bon roi Dagobert) dans le désordre, si l’on se réfère à la
version donnée par le grand ‘Larousse universel’ du 19ème
siècle. »
Il
annonce que son livre est codé :
Page 3 : « Le lecteur qui voudrait découvrir un second CIRCUIT (NdA
Cromleck) sous circuit peut restituer les chapitres dans l’ordre des
couplets. D’autres structures ont été envisagées que nous laissons au
lecteur la joie de découvrir lui-même. »
Page 7 : « A toi de voir, ami lecteur, si tu seras aussi intelligent
(malin) qu’Amédée »
Le
livre est parsemé de jeux de mots faciles, à la limite de la vulgarité,
pour éveiller le lecteur et le préparer à la compréhension du texte :
Page 7 : « L’abbé Résina » (La Bérésina)…
Page 9 : « Un dénommé Fro (mage de Hollande)… »
Page 15 : « Vous avez des domestiques ? J’ai des pages…chaque page
m’apprend quelque chose mais me voile ce que va m’apprendre la suivante. »
On ne peut être plus précis pour confirmer l’existence d’un deuxième
sens caché !
Page 19 : « O rayé (oreiller), couverture », précisant tout
à la fois qu’un secret est caché sur la couverture, et que le livre n’est
que la couverture d’un message caché…
Page 28 : « Là où l’eau céans hâte l’antique » et « hissez le
grand caca, toi ! »
Page 76 : Une femme qui louche leur demande si elle ne les a déjà vus…
Réponse : « ensemble ? »
Page 95 : « Le monde est peuplé d’immortels. On ne peut plus faire un
pas sans mettre le pied dessus. »
Page 95 , encore : « Pour qu’un poète soit immortel, il est nécessaire
et quelquefois suffisant de le tuer. »
Page 109 : définition du « steack canari (des îles Canaries) : « Steack
cuit cuit » !
Le
livre de Philippe de Cherisey est un véritable voyage initiatique
explorant les différents aspects du Mystère de RLC.
Sont successivement cités « Le triangle d’or » de Maurice
Leblanc (p.5), Mgr Billard (Mr Dubillard) p.6, Labouisse Rochefort
(Capitaine de la Gamine) p.15, Roseline (p.17 tiens tiens…), Roger Lhomoy
(Gisors), les hauts lieux traversés par le méridien zéro (p.48), l’abbé
Saunière (p.62 à 64), l’abbé Cauneille (p.60), l’historique du méridien
zéro (p.70 à 74), les frères Perrault (p.91), le trésor de RLC.(p.104 à
108)…
Le lieu
de la découverte initiale se trouve à Rennes les Bains
L’auteur conseille au chercheur de « regarder à côté » de ce qui
est montré, p.78 :
« Les médecins m’ont prescrit une cure de cafard à RLB ; station
thermale désuète située sur le méridien zéro. J’allais découvrir là-bas
que si je louchais, c’était pour éviter le regard des autres tout en
regardant plus à la dérobade qu’à la dérobée. »
Philippe
de Chérisey affirme connaître le « Grand Secret » p.93 :
« Deux désirs contraires se partagent mon âme, la gloire de publier
tout cela au grand jour, et celui de garder jalousement ce trésor sans en
jamais rien dire. Ma vie entière se passe à hésiter et je me réveille dans
le même instant que je me meurs. »
Il
confirme que les prêtres étaient devenus les gardiens du Secret, p.105 :
« Par le célibat qui leur est imposé les prêtres sont les meilleurs
gardiens de trésors que l’on puisse concevoir. »
Il donne UNE clef de lecture du livre codé laissé par Boudet, p.69 :
« Un prêtre, parce qu’il est soucieux du Ciel et de la Terre, se doit
de méditer sur les rapports de l’astronomie avec la géographie »…
Il nous
confie que le Cromleck décrit par l’abbé Boudet n’est qu’un artifice
destiné à faire passer un message, p.79 :
« A la différence des phénomènes qu’il faut voir pour y croire, le
Cromleck de RLB ne se voit que quand on y croit : rien n’y fait vraiment
preuve, pas même les roulers ou la pierre posée qui
paraîtront volontiers des caprices de la nature. »
Il
explique les causes de la mort de l’abbé Saunière, p.89 :
« On n’étudiera pas ici le châtiment mortel de cet ecclésiastique qui,
trésorier d’une société (…) outre passa ses droits en se croyant
propriétaire. »
B : LES INFORMATIONS
STENAY
L’auteur nous entraîne à Stenay par le biais du carré magique de Sator
(SATOR AREPO TENET OPERA ROTAS), carré de cinq lettres pouvant être lu
dans tous les sens, dont il souligne l’importance.
Les armoiries de Stenay comportent une tête de Diable, à l’origine du nom
de la ville (Sathanaci villa regia = Demeure royale de Satan).
Le lien entre Satan=Saturne et Stenay pourrait provenir du nom latin de
Saturne, Satornacum, qui contient le mot SATOR.
Page
53, l’importance du séjour à Stenay en 1914, à la villa des tilleuls, du
Kronprinz féru d’ésotérisme, et la mort tragique de Mgr Mangin interrogé
sur Dagobert 2 sont soulignés, de même que le roman crypté de Maurice
Leblanc « L’éclat d’obus » dont la trame se passe à Stenay, avec en
filigrane la venue du Grand Monarque…
Selon
Philippe de Cherisey, la signification cachée de la « culotte à
l’envers » de la chanson serait que l’on a « trafiqué la
généalogie du bon roi » ce qui est aujourd’hui confirmé !
Il
ajoute par ailleurs (p.54) que lors du siège de Stenay pendant la Fronde,
Vauban aurait découvert un souterrain, et qu’un important secret est
consigné dans ses archives, mises à « l’abri » au Musée de l’Armée…
SATOR p.89 :
« Le sépulcre du duc de Berry se trouve dans la cathédrale de
Bourges. Sous les pieds du duc gisant est un ours et son avertissement :
« Oursine le temps viendra ». Ceci renvoie sur Terre à la chapelle
Saint Ursin , centre du sceau de Salomon comme de l’hexagone français,
et dans le ciel à la grande ourse dont le nom est Artos, dont l’anagramme
SATOR désigne un triangle équilatéral Jarnac (Champagne), Monrével
(Bresse) et Gisors (Vexin).
Jarnac et Monrével détiennent la version alphabétique du carré SATOR où
l’on entend que le semeur à la charrue tient
soigneusement les roues par quoi le ciel pivote sur l’ourse. »
Rappelons que le duc de Berry était fils du roi de France, qu’il fut à
deux reprises gouverneur de Carcassonne, protecteur selon Patrick Ferté de
la reine blanche, et commanditaire du roman codé de « La fée Mélusine ».
Son secrétaire fut Jean Flamel qui signait Flamel « N » , connu sous le
pseudonyme de Nicolas Flamel qui réalisa le « Grand Œuvre » un 17
janvier, date qui est l’adresse de la véritable Aiguille creuse cachée
près d’Arques…
REINE BLANCHE (p.78) :
« Reine Blanche est un terme générique désignant toute veuve de roi
jusqu’au XVIème siècle quand Catherine de Médicis ramena d’Espagne la
mode du deuil en noir. Aussi peut-on dire qu’il y a dans notre histoire
autant de reines blanches que de blanches baignoires à Rennes. »
C : LES REVELATIONS
LA PRESENCE D’UN TRESOR :
Philippe de Cherisey retrace l’historique d’un fabuleux trésor ayant
différentes origines, or de Delphes caché par les Volques tectosages, et
trésor d’Alaric 1er, qui aurait été transféré plusieurs fois
(piste Bernardo Luini au 15ème siècle, piste Stella Maris au 18ème
siècle) dont la dernière fois entre 1892 et 1894…
Page 104 :
« Supposez qu’un trésor soit accessible par une piste géniale, et qu’un
jour la piste soit éventée. Le nouveau gardien, mis dans la nécessité de
transférer le trésor, va fabriquer une nouvelle piste qui ressemblera
d’autant plus fort à l’ancienne qu’il lui aura fallu pour la décrypter un
génie égal à celui de son inventeur. Ainsi la parfaite connaissance d’une
piste désuète entraîne automatiquement celle de la nouvelle. »
Page 106 :
« La meilleure cachette d’un trésor est l’endroit mille fois
exploré, parce que l’on n’y reviendra plus. Le trésor se trouve en des
lieux qui l’ont abrité autrefois, et c’est sous cet angle que les
anciennes pistes valent la peine d’être examinées.»
Page 114 :
«L’on ne voit guère pourquoi les crossés languedociens ne se
tiendraient pas à mi-chemin entre ces tas de pierres au long des routes où
le passant jetait son caillou, et les calvaires qui se dressent à la
croisée des chemins »
« Ces jeux requièrent une attention bien plus éveillée que
les disciplines scientifiques où l’on peut fermer le livre et se reposer. »
LA
PRESENCE DE L’ARCHE D’ALLIANCE (p.21) :
« Au plafond est peinte une rose des vents dont le nord est signalé
par un ange à peau noire et aux ailes déployées. Il s’agit évidemment d’un
rébus sur Eléonore = aile au nord, funèbre hommage du capitaine Labouisse
à sa créole disparue. »
L’ange noir ne serait-il pas l’ange déchu, occupant de l’Arche, et la
direction le nord est ? (Eléonore = elle est au nord-E)
LA
PRESENCE DU TOMBEAU DU CHRIST (Couverture) :
L’épée dressée sur l’axe du méridien zéro et qui coupe la France en
deux pourrait représenter celle de Saint Martin ; mais elle est associée
au sceau de Salomon, donc d’origine davidique et représente Jésus
Barabbas accusé de sédition (voir code MORT épée, tableaux de Signol,
et les évangiles « Je n’apporte pas la Paix mais l’épée »).
La main invisible qui tient l’épée se trouve dans le Razès, près de
Carcassonne…et là où est la main, là est le corps !
D : LES CLEFS
« CIRCUIT », le titre :
Le titre même du livre, « Circuit », est une paraphrase de celui de
l’abbé Boudet, qui parle d’un « Cromleck » et nous invite à tracer des
cercles…
UNE
2CV SUR LE TOIT (p.35) :
Où il est question, à la même page, de l’Arche d’Alliance, d’un
accident en pleine campagne (Campagne/Aude ?) et d’un tilleul
(encore !) bloquant la course du véhicule retourné. Avez-vous déjà vu une
2CV sur le toit ? Non, c’est IMPOSSIBLE et d’autant plus à remarquer que
cette anecdote livre et CONFIRME ma résolution du secret du pilier
carolingien…
« …la plaque d’immatriculation 1681 OS devient SO
1891 »
N’avais-je pas trouvé « 168 NOISSI devenant ISSION 891 » avant que
Saunière ne rajoute le M de « Ecriture D.M. » (à lire écriture des
M que l’on retrouve à plusieurs endroits de l’église ?).
UN
SECRET CACHE SUR UNE BAGUE :
Page 104 :
« Il s’agit d’un objet qui, par la disposition des pierres sur
l’anneau, donne le chiffre d’un coffre-fort et sa clef. »
Page 107 :
« L’abbé Saunière fit graver sa chevalière à la marque du cercle et du
lis qu’une famille est chargée de remettre au « Roi du Monde ». Hasard
trois fois renouvelé, triangle jeté dans le Mille, écriture
Δ.M. Trois points gravés sur le cercle donnent la triple anomalie. »
Le cercle et le lis sont les attributs du Grand Monarque (Roi des rois et
non pas Roi du Monde) tel que le désigne Nostradamus («D’un rond, d’un
lis, naîtra un si grand Prince… »)
P. de Cherisey confirme par la majuscule de Mille qu’elle est la
signification du M latin de l’écriture D.M., ainsi que la signification
cachée du « D »…
Les trois points sur le cercle qui figure une montre, sont bien sûr le
1, le 6 et le 8 de la clef « PAX 681 » cachée dans l’épitaphe
de Marie de Nègre et le grand parchemin (P2). Elle est nécessairement
cachée dans les créneaux de l’échauguette de la tour Magdala qui devait
originellement s’appeler la tour de l’horloge , indiquant le chiffre qui
permet d’accéder au trésor (où l’or loge), jeu de mot utilisé par Maurice
Leblanc dans son roman « 813 »…
Ce chiffre, nous l’avons expliqué dans « L’AVENEMENT » et confirmé de
différentes façons, dans le « SECRET DES ROIS »…à télécharger sur
le site.
LA
FEUILLE A L’ENVERS (p.83) :
La feuille de tilleul :
S’il est un mot, un nom qui revient sans cesse à l’attention du lecteur,
c’est le mot « tilleul » que l’on retrouve cité aux pages 6,
17, 18,19, 20, 46, 47, 48, 49, 51, …
Ce mot est répété 10 fois à la page 46, et 9 fois à la page 47 !
Page 19 :
« Que de choses à faire avant de réfléchir. Et puis réveiller
Anne pour lui administrer ce tilleul qui fait dormir, est-ce
bête ? »
Page 83 :
« C’est à l’ombre de ce tilleul qu’Anne et Charlot s’étant aimé,
avaient, diable de diable, gravé leurs initiales avec la date, afin que
les siècles futurs entendent qui en ce lieu avait échangé la fleur et
regardé la feuille à l’envers. »
Page 115 :
Si le lecteur n’avait pas compris qu’il faut retourner la feuille,
l’auteur récidive en faisant état d’une « carte postale qui ne pourra
être postée que d’Anvers, faute de temps » (Le timbre espagnol étant
déjà recouvert d’un timbre portugais)…
Voilà le mot clef du livre, puisqu’il est dit : « Anvers, c’est
là que ça bifurque » !...
Mieux encore, quelques lignes plus loin, l’auteur enfonce le clou :
« Ils n’oublieront pas l’envers du quai d’Anvers, debout l’un
dans le hall, et l’autre sur la piste, comme des arpenteurs »,
soulignant par là que la CARTE n’est plus postale, mais
MICHELIN …
Et ne jamais oublier que « sous le tilleul »
s’écrit en allemand « unter den Linden »…
LA
PROPHETIE DU GRAND MONARQUE (p.113) :
« Supposons que nous ne devions pas voir la fin du siècle, et qu’il
s’agisse d’aménager le dernier havre de paix avant le grand carnage,
l’abattage du Grand Monarque sur le tapis vert. » |