©Ulpian
lundi 12 janvier 2004
LE PILIER DU
MUSEE DE NARBONNE
Pilier de Rennes-le-Château
En 1887, soit un an après
sa nomination à Rennes-le-Château, l’abbé Bérenger Saunière entreprit les
premiers travaux de son église; il récupéra et mit à l’abri des regards
indiscrets les deux piliers du maître-autel*(1)…En 1891, et parce qu’il
avait entre-temps découvert le « Secret » du pilier*(2) (Qui est
celui de l’écriture D.M.), il fit raccourcir l’un des
piliers et après l’avoir retourné rajouta un M et un 1, de façon à
ce que l’on lise « MISSION 1891 »…Le pilier fut placé avec l’autorisation
de la municipalité, face à l’entrée de l’église, et surmonté d’une statue
de la vierge. L’inauguration eut lieu le 21 juin, en présence de moines
lazaristes ( venus de l’abbaye de Marçeille, près de Limoux).
*(1)Conférences et CD Rom de
l’architecte Paul Saussez
*(2) « L’ARCHE D’ALLIANCE »(Deuxième Révélation) pages126 à 128.
Pilier du musée de Narbonne
Ce deuxième pilier se
trouve au musée de Narbonne, et présente au centre de la face exposée
une croix ressemblant à celle du pilier de RLC ; l’Alpha et l’Omega sont
dans le bon sens. On y voit curieusement associées des roses avec la
croix…
En haut se trouve une coupe représentant le Graal, la colombe
représentant l’Esprit Saint dans la symbolique chrétienne.
En bas se trouvent deux personnages :
Celui de gauche lève un bras, paume tendue devant lui, signe de PAIX.
Celui de droite se trouve sur un bateau et tient au bout de son
bras dressé une EPEE.(glaive)
Cette scène illustre selon nous la parole de Jésus Barabbas (Messie
royal et libérateur) se comparant à Jean-le-Baptiste (Messie sacerdotal
et pacifiste) :
« Je n’apporte pas la Paix mais l’épée.
L’existence de deux colombes au lieu d’une signifie selon nous que
l’Esprit Saint s’est posé DEUX fois, ainsi qu’il est indiqué dans
l’évangile selon Luc, désignant DEUX MESSIES :
Jean-le-Baptiste « …il sera rempli de l’Esprit Saint dès le sein
de sa mère » Luc 1(15).
Jésus adulte sur le Jourdain « …le ciel s’ouvrit ; l’Esprit
Saint descendit sur Jésus sous une apparence corporelle comme une colombe… »
Luc 3(22).
Chacune des deux colombes surmonte l’un des personnages du pilier :
- Celui de gauche serait Jean-le-Baptiste né « pour donner à son peuple
la connaissance du salut par le pardon des péchés »
L 1(77) et « afin de guider nos
pas sur la route de la paix »
L.1(79)
- Celui de droite serait Jésus Barabbas présenté par la prophétesse
Anne comme le « libérateur » (véritable sens de Sauveur) « elle
se mit à célébrer Dieu et à parler de l’enfant à tous ceux qui
attendaient la libération de Jérusalem »
L.2 (38), et condamné pour sédition
« Cet homme avait été mis en prison pour une sédition qui avait
eu lieu dans la ville » L 23(19).
« Adoration des Mages » - ( Autel Ratchis), vers 745. Cividale
(SAN MARTINO).
Les personnages de cette
sculpture datant de 745 (carolingienne) sont habillés de la même façon que
sur la représentation précédente.
On y voit la « Sainte vierge » tenant Jésus sur ses genoux et le
présentant à l’adoration des rois mages; survolant la scène, l’ange
Gabriel. tend une main protectrice, comme un père.
Derrière le dossier de la chaise, c'est-à-dire caché, se trouve un autre
enfant identique au premier, mais il ne porte pas d’auréole, signe de
pureté ; la scène le désigne comme Barabbas (en grec), car « fils
caché » se dit « bar-aba ».
Le message qui se dégage selon nous ne signifie pas qu’il y ait deux
Jésus, mais que le personnage historique du vrai Christ, Jésus « fils
du père » c'est-à-dire Jésus « bar abba » a été dédoublé :
Sur le devant de la scène le Christ officiel (de la Religion) est
présenté comme un saint appelé
Jésus, tandis qu’en arrière plan apparaît le personnage réel (de
l’Histoire) Barabbas présenté comme brigand et séditieux, qui ne fut pas
crucifié mais libéré par Pilate. |