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lundi 22 octobre 2002
LA
VERITABLE HISTOIRE (1/2)
Yeshouah (Sauveur), fils de
Juda de Gamala est né en –7 à Gamala près de Génésareth (Tibériade)
dans le Golan actuel, au nord-est d’Israël. Il se pourrait que son père
soit fils d’Ezechias et descendant de David, mais rien ne peut
l’attester, car Hérode le Grand avait fait disparaître toutes les généalogies
juives écrites.
-
La mère de Jésus était une princesse (Myrhiam
= princesse = Marie) ; Princesse de Gamala (Myrhiam ad Gamala)
devint Marie de Magdala, et la ville de Magdala n’existant pas au temps
de Jésus, on l’inventa après le 4ème siècle en débaptisant
Tarychée en Magdala…
Le terme « fils
d’une vierge » servait à désigner à l’époque un enfant « premier né » d’une mère
restée vertueuse jusqu’au mariage…
Carte de Mireille Hadas-Lebel
- Jésus n’est pas né
à Nazareth, localité qui n’existait pas à son époque, et n’est pas
le fils d’un pauvre charpentier. Il n’est nulle part écrit dans la
Bible (N.T.) que Jésus serait d’origine modeste, mais la seule
mention qui concerne son origine sociale est celle de l’apôtre Paul :
« Car vous connaissez la grâce
de notre Seigneur Jésus-Christ,
qui pour vous s’est fait pauvre, de riche qu’il était, afin que
par sa pauvreté, vous soyez enrichis. » II.C.8(9).
- Jésus fut prince avant d’être
roi :
« Vous m’appelez Maître et
Seigneur ; et vous dites bien car je le suis. » Jean
13(13).
Une éducation princière pourrait expliquer sa grande érudition et sa
parfaite connaissance de la Torah qui étonne les docteurs de la Loi lors
de son examen de majorité religieuse qui a lieu à 13 ans (bar misva).
- La parabole des mines
pourrait être une allusion de Jésus à la fortune familiale confiée
lors de la fuite en Egypte à des serviteurs et alliés afin d’éviter
la confiscation, et de la faire fructifier.
- Le jeune Jésus était
« Prince de Gamala », c’est à dire « Prince
de l’abîme »( ) , ce dernier terme provenant du fait que
le village de Gamala surmonte des précipices sans fond. L’écrivain
juif Flavius Josèphe qui combattit les romains avant d’être le protégé
de trois empereurs, était pharisien et ennemi acharné des zélotes
(disciples de Jésus) lors de l’insurrection de 66.
Il décrit Gamala dans ses mémoires :
« Sur son flanc et de face, étaient
des précipices sans fond ;
sur le derrière, elle n’était pas très fortifiée, mais les habitants
l’avaient renforcée d’un profond fossé. » (
) RA P 118
« Les maisons construites
contre le flanc à pic étaient
curieusement entassées les unes sur les autres, et, du fait de cette
pente très accentuée, la ville donnait l’impression d’être
suspendue dans les airs et de dévaler sur elle-même. »
(BJ,IV,7).
- Gamala est la ville des Nazoréens
« Qui
n’acceptent que Dieu pour Maître. » et ce sera en tant
que Nazoréen que Jésus sera officiellement crucifié…
I.N.R.I
signifie « Jésus
le Nazöréen , le roi des
juifs »
«Vous êtes la lumière du monde.Une ville située sur une hauteur ne peut être cachée.»
Matthieu 5(14).
« Il
se levèrent, le jetèrent hors de la ville et le menèrent jusqu’à un
escarpement de la colline
sur laquelle était
bâtie leur ville, pour le précipiter
en bas. » Luc 4(29).
Voilà ce que disent les évangiles
de la ville natale de Jésus, description qui correspondrait parfaitement
à Gamala, d’autant plus que pour les historiens Nazareth n’existe que
depuis le quatrième siècle au plus tôt…(d’ailleurs Nazareth est en
pente douce…sans précipices).
- En l’an (+6) son père Juda de
Gamala souleva le peuple de Galilée contre les Romains, avec l’aide du
Pharisien Saddok (= Juste), pour protester contre un recensement organisé
par Quirinius, légat de Syrie. Juda de Gamala fut tué mais il avait créé
le mouvement des Nazoréens que Flavius Josèphe désigne comme « La
Quatrième Philosophie » et la cause de tous les malheurs du
peuple juif.
- Juda de Gamala devint le
« Héros de Dieu » qui s’écrit « Geber-aël »
mot qui présente une analogie troublante avec le nom de l’ange Gabriel.
- La mère de Jésus
avait eu 7 enfants ainsi qu’il est écrit dans Luc :
« Marie, dite de Magdala, dont étaient sortis sept démons ». Luc 8(2).
(A la différence de Marc 16(9)
qui fait chasser sept démons par Jésus…)
- Jésus était l’aîné, et
comme tout premier-né, était qualifié de « fils
de vierge » pour indiquer par là, la conduite irréprochable de
sa mère avant le mariage…
- Luc précise que Jésus fut l’aîné :
« Marie…
accoucha de son fils premier-né, l’emmaillota et le déposa dans une
mangeoire, parce qu'il n’y avait pas de place pour elle dans la salle
d’hôtes » Luc 2(7).
- L’apôtre Paul précise
qu’il eut plusieurs frères de
sang :
« Car
ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être à
l’image de son Fils, afin que son Fils soit le premier-né de plusieurs
frères. » Romains 8(29).
- Marc donne le
nom des frères de Jésus :
« N’est-ce
pas le charpentier, le fils de Marie, le frère de Jacques, de Josès, de
Jude et de Simon ! Et ses sœurs ne sont-elles pas ici parmi nous ?
Marc 6(3).
- En l’an (+6), Marie mère de Jésus
et ses enfants, recherchés par les romains qui voulaient les exécuter
(selon la coutume qu’ils avaient d’exterminer toute famille royale en
cas de rébellion) fuirent dans le désert :
« Dans
sa fureur contre la femme, le dragon (Empire romain) porta le combat
contre le reste de sa descendance. »
Apocalypse12(17).
- La famille s’enfuit d’abord
dans le désert, chez les Esséniens où un refuge avait été préparé :
« Alors
la femme s’enfuit au désert, où Dieu lui a fait préparer une place,
pour qu’elle y soit nourrie mille deux cent soixante jours. »
Apocalypse 12(6).
La femme citée est
incontestablement la mère de Jésus, le Messie :
« Elle
(la femme ) mit au monde un
fils, un enfant mâle ; c’est lui
qui doit mener paître toutes les nations avec une verge de fer. »
Apocalypse 12(5).
LE PERE DE JESUS
- C’est parce que Juda de Gamala
était mort et que Joseph n’a jamais existé que Léonard de Vinci chargé
de peindre la fuite en Egypte de la sainte famille n’a pas représenté
Joseph dans son premier tableau qui se trouve au Louvre, « La
vierge aux rochers ».
- Après le Concile de Nicée
(325) l’Eglise a proclamé le dogme de la Trinité et persécuté pour hérésie
tous les autres Chrétiens qui affirmaient l’humanité de Jésus,
refusant de voir en lui un « Fils de Dieu », ce qu’il n’a
jamais revendiqué pour lui tout seul :
« N’a-t-il pas été écrit dans votre Loi : - J’ai dit :
vous êtes des dieux - ? » Jean 10(34).
- Il fallait à tout prix lui inventer un père adoptif auquel on donna le nom de Joseph, en se
basant sur une erreur d’interprétation
des Ecritures, une parabole qui désignait un natif de Galilée :
« J’affirmerai le courage de la Maison de Juda, et je sauverai la
Maison de Joseph… »
Zacharie
10(6).
LE CHARPENTIER
Et ce Joseph inventé de toutes pièces,
les premiers Pères de l’Eglise en ont fait un « charpentier »
par suite d’une erreur de
traduction*( ) cette fois sur le mot « magicien »
qui désignait Jésus :
«
magicien = Hehresh-shin »
(sans T) et « charpentier
= Hethresh-shin »
|
Nous pouvons suivre pas à pas les
étapes de la falsification, Jésus étant d’abord le charpentier, avant
de devenir le fils du charpentier (tradition familiale a-t-on expliqué !)
« N’est-ce
pas le charpentier, le fils de Marie, le frère de Jacques, de Joses, de
Jude et de Simon ? Et ses sœurs
ne sont-elles pas ici parmi nous ? »
Marc 6(3).
avant d’en faire dans le fils
dans Matthieu :
« N’est-ce
pas le fils du charpentier ?
N’est-ce pas Marie qui est sa mère ? Jacques, Joseph, Simon et
Jude, ne sont-ils pas ses frères ? » Matthieu 13(55).
LES ANNEES OBSCURES
- Après les trois ans et demi
passés dans le désert chez les Esséniens, Jésus qui avait alors 16
ans, et les siens, allèrent en Egypte, probablement à Alexandrie dont le
rayonnement culturel était immense, et qui abritait une très importante
communauté juive (deux quartiers sur cinq). Jésus fut initié à la Kabbale et acquit
de nombreux « Pouvoirs ».
Cependant, il ne put rester ignorant de la religion du pays d’accueil,
ni indifférent aux « Mystères »
égyptiens qui enseignaient comme les Esséniens l’immortalité de l’âme et la purification par les bains. Il découvrit
le mythe de la résurrection d’Osiris en trois jours et fut très
probablement initié à la magie égyptienne interdite et punie de mort
par la Torah :
« La magicienne, tu ne la laisseras pas vivre. » Exode 22(18).
Peut-être Jésus voyagea-t-il en
Orient ou bien s’agit-il d’un autre ?
Jésus qui avait été condamné
par contumax (en son absence)
par les romains était toujours obligé de se cacher d’eux en Egypte
occupée et se fit appeler
bar abba qui signifie à la fois « fils
du père » et « fils
caché ».
LE MINISTERE PUBLIC DE JESUS
- Au début des années 30, Jésus
dit bar abba rentra dans son pays natal la Galilée, pour
essayer de récupérer ses biens ( Parabole des mines, parabole des
talents) et de reprendre la direction du parti de son père, le mouvement
nazoréen. Jésus s’attacha la
fidélité de compagnons d’armes appelés indifféremment siccaires (du
nom de leur poignard courbe la sicca) et zélotes puisque partisans zélés
de Dieu.
- Il rencontra son cousin,
Jean-le-Baptiste fils d’Elisabeth, la sœur de sa mère, qui était né
à Bethleem et dont le père Zacharie avait été assassiné par les prêtres.
Jean-le-Baptiste était Essénien et non pas ermite, ainsi qu’il faut comprendre :
« … et il fut dans les déserts jusqu'au jour de sa manifestation à
Israël. » Luc 1(8).
Car les Esséniens considéraient
les prêtres du Temple comme des usurpateurs et les rejetaient :
« Ils
se sépareront de l’habitation des hommes pervers pour aller au désert, afin d’y frayer sa Voie. » REGLE
(VIII, 12).
En application d’Isaïe
40(3).
« Une
voix clame : - Frayez dans le désert la route du Seigneur !
Tracez dans la steppe une chaussée pour notre Dieu. »
Des textes trouvés à Qmran
font état de l’attente de deux Messies :
*
Un Messie-prêtre
descendant d’Aaron et se présentant comme le « Maître
de vertu »,
* Un Messie-royal
de la lignée de David qui purifiera par le feu et le sang le royaume
d’Israël, « libérateur » étant le vrai sens du mot
« Sauveur » ainsi qu’insiste Boudet dans ses définitions
du mot IS (IesouS = Iesouah = Jésus) pages 63, 66, 70.
C’est ce que décrit
l’Evangile de Luc qui compare la conception, la naissance, la
croissance, puis la manifestation des deux Messies (D.M.).
JESUS SE DECLARE
C’est en 36 , à Béthanie
sa demeure, que Jésus fut symboliquement oint xpistos (Christ), c’est
à dire roi. Puis il fit son entrée triomphale à Jérusalem sur l’ânon
ainsi que l’annonçait la prophétie, afin d’être reconnu pour roi et
se rendit au Temple*…
Puis, à la tête d’un parti de
Zélotes il entraîna les Samaritains sur le mont Garizim qui est leur
montagne sainte, où ils furent surpris et écrasés
par les troupes du procurateur Ponce Pilate*( ).
Jésus et ses proches s’échappèrent
et se réfugièrent dans la forêt du mont des oliviers à l’entrée de
Jérusalem. C’est là qu’il fut arrêté par une cohorte de soldats
romains (« speiran » = 600 hommes) accompagnés d’huissiers
juifs, mais selon le Talmud de Babylone , c’était environ six
semaines avant Pâque.
* Robert Ambelain
p.87
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