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rennes le chateau, la revelation
rennes le chateau, la revelation

©© P.Silvain, www.rennes-le-chateau-la-revelation.com vendredi 1 février 2002

LES  SECRETS  DE  L’EPITAPHE (1)

HISTORIQUE

En cryptant le  « Grand Secret » sur l’épitaphe de sa gardienne, la châtelaine de RLC, l’abbé Bigou a lancé une bouteille à la mer, à l’intention de l’un de ses successeurs ; qui donc aurait-il eu le loisir de fréquenter le cimetière autant que le curé du village pour remarquer les anomalies du texte, et la connaissance des  « Ecritures »  nécessaires à son interprétation ?
L’abbé Bérenger Saunière a détruit l’épitaphe parce qu’elle n’avait plus de raison d’être (message reçu) et que ce geste mettait fin au calvaire de Noble Dame Marie de Nègre d’Ablès dont la mémoire avait été salie pendant près d’un siècle par une épithète infamante.

Ainsi, comme le dit l’Ecriture, « vous verrez mais ne comprendrez pas », car seul un homme de Dieu peut être éclairé par Sa lumière…

Frères, je vous écris toutes ces choses, car les temps sont arrivés.
A Sylmare, le 17 janvier 2002 ,  Pierre Silvain.

DESCRIPTION
La dalle verticale de  la tombe de Marie de NEGRE D’ABLES contient son épitaphe qui
devrait se lire :
« Ci git Noble Marie de NEGRE D’ABLES, Dame d’HAUPOUL de BLANCHEFORT, âgée de soixante sept ans, décédée le 17 janvier 1781. Reposes en paix. »
Cependant  son examen permet de mettre en évidence un nombre impressionnant d’anomalies se rapportant à la dimension des lettres, à leur disposition, ainsi que des fautes d’orthographe.

Ces lettres sont les suivantes et dans l’ordre  :
- En majuscules.
+ Le « T » qui est substitué au « I » de CI  GIT.
+ Le « M » excentré et séparé du reste du prénom Marie.
+ Le « R » qui est substitué au « B » de ABLES dans le nom de la marquise Marie de Nègre d’Ables.
+ Le « O » qui  provient de la fermeture d’un « C » dans l’année de la date du décès, ce qui donne 1681 au lieu de 1781.

- En petits caractères majuscules et minuscules.
+ Le « e » final de NOBLe.
+ Le « E » final de NEGRE.
+ Le « E » du mot D
E.
+ Le « p » du mot SEpT.

Les deux groupes de lettres font apparaître deux mots, «  MORT  ePEE  ».

Il apparaît aussi un mot nouveau CATIN obtenu par l’accolement de la fin du mot REQUIESCAT avec IN, ainsi que des césures surprenantes dans les mots SOIXANTE et MARIE.

  
Epitaphe selon relevé de la Société des Etudes Scientifiques de l’Aude (1905)

 

TOMBEAUX DE JESUS ET MARIE MADELEINE
A : TOMBEAU DE JESUS
1° - Le choix du code « mort épée ».
Ce code est d’abord pour un prêtre, indiscutablement une allusion à la scène de l’arrestation de Jésus :

« … tous ceux qui prendront l’épée périront par l’épée. » Matthieu 26(52),

ce qui amène inévitablement deux questions :
Q1 : Pourquoi une allusion à Jésus ?
R1 : Parce que son tombeau est tout proche !

Q2 : Pourquoi ce verset ?
R2 : Parce qu’il permet de désigner Jésus Barabbas qui est l’épée, le Messie libérateur…

Ce code va être repris près d’un siècle plus tard pour les mêmes raisons par le peintre Signol, dans le titre de deux tableaux « Mort » (1872) et « Epée » (1876) qui se trouvent comme par hasard dans l’église St Sulpice.
Il faut remarquer que dans la signature de son nom le peintre a utilisé un « N » inversé* dans le tableau intitulé « Epée » (arrestation de Jésus) et un « N » normal dans le tableau intitulé « Mort » (crucifixion).

 

Il faut donc comprendre que les deux scènes décrivent deux personnages distincts que tout oppose  comme la paix et l’épée, d’où le choix du  « N » inversé.

« Je ne suis pas venu apporter la paix, mais l’épée » Matthieu 10(34),

a dit le vrai Jésus (Barabbas) qui est le Messie libérateur et nazoréen, à son rival pacifiste et essénien Jean-le-Baptiste.
Le « N » désigne le nombre d’or, symbole de la perfection et de la vertu, qui fut crucifié.
Le « N » inversé décrit un Jésus qui mange, boit, ne pratique pas les ablutions et approche des personnes impures (prostituées, péagers et cadavres).

2° - Qui est l’épée ?
Le mot « Epee » est constitué d’un « e » minuscule et de trois lettres majuscules (P et deux E), mais curieusement, toutes ces lettres sont plus petites que celles du mot « MORT » (et donc de l’ensemble du texte).
Q1 : Pourquoi ?
R1 : Parce que Jésus (l’épée) est MORALEMENT plus petit que le crucifié qui représente la vertu, Jean-le-Baptiste qui baptisa Jésus.

* Il ne s’agit pas d’une erreur mais d’un message caché, car sur 4 tableaux, deux possèdent un « N » normal et deux possèdent un « N »  inversé ; si on joint les « N » identiques, on obtient un X (multiplié) , ou une croix de St André (qui rappelle l’église d’Alet).

 3° - Qui est le mort ?
Contrairement aux lettres formant le mot « EPE» qui sont plus petites et déplacées, mais qui appartiennent au texte, trois des lettres formant le mot « MORT » sont des lettres substituées.
- « O » provient d’un  « C »  appartenant à la date 1781, et qui a été fermé.
- « R » a été substitué au « B » de ABLES.
- « T » a été substitué au « I » de CI dans CI GIT.
- Seul le « M » n’a pas été substitué car il fallait qu’il soit mis à part pour des raisons capitales que nous expliquerons ultérieurement.

La substitution des lettres du mot « MORT » est une allusion à la substitution du crucifié qui est réellement mort, et dont le corps fut volé la première nuit (pendant laquelle il n’y avait pas de gardes). C’est ce qu’indique le tableau de la XIVème station du chemin de croix de l’église de RLC, réalisé à la demande de l’abbé Saunière ; on y voit non pas une mise au tombeau qui a eu lieu selon les Evangiles avant le début du Sabbat, mais une sortie du corps du crucifié, car la scène se passe de nuit (clair de lune)…

 4° - Observation.
Si l’on relie le premier et le dernier « T » au niveau de l’intersection des deux barres, ainsi que le premier et le dernier « M », on obtient deux diagonales formant un « X » qui se rencontrent sur le « E » central de l’épitaphe.
Ce « E » se trouve curieusement au centre d’une croix passant par le milieu du « E » et la ligne verticale séparant l’épitaphe en deux, passant par la croix.
L’ensemble forme donc un « X » et un « + » entrelacés représentant un chrisme, symbole désignant le Christ, et dont le centre est le mot « DE ».
Pour un observateur averti des mystères de RLC, ces deux lettres que l’on retrouve sans cesse en relief*(1), y compris sur l’épitaphe, cachent indéniablement de lourds secrets.

 

Fin de l’inscription grecque signifiant Jésus Christ Fils de Dieu Sauveur

Ici, et dans ce cas,  le « D »*(2)  et le  « E » au centre du chrisme devraient-ils se lire ?

D     Σ
Daleth      Sauveur

 

* (1) Nous y reviendrons dans  « TROISIEME REVELATION »,   mais notons que dans ce cas de figure, le DE au   « E levé » est destiné à faire remarquer le DE central…
Reste le  P baissé de SEPT: avec le E de DE, il suffit phonétiquement à désigner l’épée. Le message n’est-il pas que l’épée (EP) devait s’identifier à SET  (le méchant) ou SETH ?
*
(2) C’est pour confirmer cette lecture que l’abbé Boudet a demandé à son frère Edmond de signer les gravures de son livre ; il est indiscutable que sur la page (244-245)  représentant la  « pierre levée » ( DE) , l’auteur a remplacé le « E » de son prénom par un sigma  (Σ) qui est le sigle du « Sauveur » Jésus.

 

B : TOMBEAU DE MARIE MADELEINE
En raison de l’imminence de l’ouverture d’un chantier de fouilles (déjà reportées) sous l’église de RLC, et de la possibilité que le corps de l’épouse de Jésus ait été ramené depuis de nombreux siècles  de la nécropole  judéo-chrétienne (que nous soupçonnons sous le menhir de Peyrolles) dans l’église de Rennes-le-Château, nous proposons l’interprétation suivante :

1° - Substitution du « B » DABLES  par un « R ».
N’importe quelle lettre du texte aurait pu être substituée par un « R », mais ici l’auteur se sert d’un mot existant pour en faire volontairement apparaître un autre qui revêt de ce fait une grande signification.
Le mot  « DARLES » apparaît, qui associé au prénom « MARIE », fait obligatoirement penser aux Saintes Maries de la mer qui auraient abordé près d’Arles. La tradition parle de la famille et des proches de Jésus, les « Maries », un Lazare, et Joseph d’Arimathée…

2° - Création du mot « CATIN ».
A la fin du texte de l’épitaphe, la formule habituelle  « Reposes en paix » qui s’écrit « Requiescat in pace » a été remplacée par « REQUIES  CATIN  PACE », faisant apparaître le mot « CATIN », qui en argot signifie « fente » et désigne une prostituée.
Il n’existe AUCUNE explication normale pour qu’un mot aussi insultant pour la châtelaine de RLC ait pu apparaître puis rester sur sa tombe pendant près d’un siècle…
A moins qu’une raison impérieuse et d’un intérêt supérieur ait contraint l’abbé Bigou à l’inscrire, et la famille à l’accepter sans rien dire…

 3° - Césure du mot « MARIE ».
La césure très remarquable du mot en « M » et « ARIE » obéit à plusieurs raisons capitales, dont la moindre est de suggérer l’existence de deux Maries (D.M.) distinctes, sur l’épitaphe :
-  La première est la châtelaine de RLC, Marie de Nègre, qui vient de décéder.
-  La seconde qui apparaît, et qui est incontestablement l’une des Maries d’Arles.

4° - MARIE DARLES.
« NOBLe CATIN » désignerait la pécheresse repentie, épouse de Jésus, et connue sous le nom de Marie Madeleine.
En épousant Jésus, la « catin » (en bas de l’épitaphe) sera anoblie = NOBLe (haut de l’épitaphe), puis en se retirant dans la sainte grotte (= Balme = Baume), elle se mortifiera (s’abaissera).
C’est la raison du « e », seule lettre minuscule de toute l’épitaphe !  La NOBLe, qui signifie « élevée », sera abaissée à la fin de sa vie (le « e » minuscule  est « abaissé » à la fin du mot).
Et c’est pourquoi, c’est une Marie Madeleine richement vêtue (noble), qui prie dans la grotte peinte par l’abbé Saunière, sur le bas-relief de son église.

 

 5° - MARIE DE NEGRE
Et pour ce sacrifice posthume, à sa réputation, l’imposition du mot CATIN sur son épitaphe, Marie de Nègre qui s’est abaissée par humilité, sera élevée, au ciel.
C’est ce qui explique le  E-levé de son nom (qui en phonétique se prononce « élevé »).

NEGRE

 Afin que s’accomplisse l’Ecriture :

« Quiconque s’élèvera sera abaissé, et quiconque s’abaissera sera élevé ».
Matthieu 23(12).

6° - Conclusion.
Il y a de fortes chances pour que dans le caveau des seigneurs de l’église de RLC dont l’existence est attestée*(1), se trouve le tombeau de Marie Madeleine (distincte de Marie de Magdala) l’épouse de Jésus, à qui est consacrée l’église.
Marie de Bethanie*(2) qui signifie « Princesse de Bethanie » (Bethanie = maison d’Anne) était l’épouse de Jésus, et c’est pourquoi l’abbé Saunière a appelé sa maison Bethanie.
A proximité de Bethanie (Judée ) se trouvait un caveau où Lazare-Jean, le jeune beau-frère que Jésus aimait fut initié.
2000 ans après, et chez un autre peuple, ainsi que l’avait proclamé Jésus (Marc 21.43) dans la nouvelle  « Bethanie », à quelques kilomètres de la cité de Dieu, Ale/th (= Aleph + Thav) la nouvelle Jérusalem descendue du ciel, repose ainsi que l’indiquent les mots remarquables de l’épitaphe, la pécheresse repentie, épouse de Jésus.

CT (ici)  NOBLe  CATIN   MARIE  DARLES

 

 

 

 

(1)     Consulter les travaux d’Alain Féral, et registre paroissial de 1705 (Fond Corbu-Captier) faisant état d’une Dame Delsol enterrée au caveau des Seigneurs qui est auprès du balustre de l’église)
(2)     Bethanie se trouvait au Sud-Est de Jérusalem, et RLC se trouve au Sud-Est d’Alet-les-Bains…

 

7° Localisation  de l’entrée
L’entrée du caveau se trouve aisément dans l’église car l’abbé Saunière l’a soulignée.
Maurice Leblanc, dans « L’AIGUILLE CREUSE »*(1) fait état du remplacement d’un maître-autel et précise :
« Généralement, l’escalier qui descend aux cryptes s’ouvre devant le maître-autel et passe sous lui. »
Cette indication est à rapprocher du fait que l’ancien maitre-autel était face à un mur et que Bérenger Saunière l’a déplaçé.

Alors que notre attention se porte vers le maitre-autel , nous y retrouvons le même rébus que sur l’épitaphe :
Marie Madeleine qui  avait été élevée (Noble) s’abaisse (NOBLe) , et se retrouve donc dessous ce qui est élevé, c’est à dire l’autel , dont le nom a pour origine « altum » (élevé).
C’est pourquoi le tableau représentant Marie Madeleine en pénitence se trouve sous l’autel , et indique l’entrée de la crypte.
Ceci  est confirmé par le vitrail représentant Marie de Béthanie versant du parfum (nard) sur les  pieds de Jésus. Là encore Marie semble sortir de dessous une table (ce qui n’est jamais écrit dans les évangiles), qui est une allusion à l’autel  (= table des sacrifices).


Vitrail représentant  Marie de Béthanie versant du parfum sur les pieds de Jésus

 

A Aleth, tout le monde le pressent, dans le « lieu esleu Razès »*(2) se trouve la vérité*(3), mais comme le disait Bérenger Saunière, à Bethanie se trouve la réponse*(4)…

 Nous nous avancerons donc avec circonspection, prudence et détermination, sans écarter la possibilité d’une grande surprise :

« REQUIES  CATIN  PACE »
Ces trois mots côte à côte ne suggèrent-ils pas que reposent  ensemble pour l’éternité
Ceux que Dieu a unis ?

(1)     Collection « Bouquins », p. 983
(2)     Nostradamus : Présage 1560 (L) Avril – Le lieu esleu Razès désigne Aleth, dont un ancien nom est « Pagus electensis ».
(3)     En grec, « Aléthèia », nom très  voisin d’Aleth, signifie  « vérité ».
(4)     « Bethanie » signifierait « Maison de la réponse »…

 

 

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