LE
SECRET DE LA PIERRE PHILOSOPHALE
« Et
par cette pierre, je bâtirai
mon Eglise » S.T.
(LIVRE
VI page 49 et suivantes)
J’ai
« REVELE » dans les LIVRES I, II, III, (« RENNES-LE-CHATEAU
: LA REVELATION ») la présence cachée, dans une grande caverne du
RAZES, de l’ARCHE D’ALLIANCE des Hébreux.
Cette
Arche a été retrouvée par les neuf premiers
« Pauvres chevaliers du
Christ et du Temple de Salomon », lors des fouilles effectuées
sous l’ ancien Temple de SALOMON entre 1118 et 1127.
L’Arche
a été ramenée avec ses secrets qui sont à l’origine de la naissance
de l’Art Gothique, dans lequel on peut découvrir la science cachée ou
Argot- ique.
Cette
Arche, ramenée en France, et confiée à Bernard de CLAIRVAUX, vers la
fin de l’année 1127, est allée rejoindre le Tombeau de Jésus-Christ
BAR-ABA, caché dans le sanctuaire inviolable, et berceau de l’Ordre du
Temple, qu’était la Forêt d’Orient.
Après
la perte définitive des Lieux Saints (1187), le St SEPULCRE et l’ARCHE
ont quitté la Forêt d’Orient, pour une caverne située près
d’Arques, non loin d’Aleth où
reposait Jésus, du 1er au 7ème siècle.
C’est
ce tranfert à RHEDAE, qui
est rapporté sur le portail nord, des « initiés », de la
cathédrale de Chartres. (Cf. LIVRE II, pages 88 à 91).
« HIC HAMITITUR ARCHA CEDERIS »
« On laisse aller Jesus à Rhedae, où il
oeuvrera par l’Arche ».
(IS
signifiant IESOUS)
L’Arche
qui n’est qu’un « coffre-fort », contenait à l’origine
deux « pierres » volées aux prêtres de Pharaon*, appelées
d’abord par Moïse « Tables
de la Loi » puis successivement « Phénix »,
« Etoile du matin et Etoile du
soir » « Mélusine
et Pressine », etc...
Chacune
des deux pierres reçut une nouvelle appellation : GRAAL ;
notons que ce nom est tout à la fois d’origine arabe : (Garde
al = contient la lumière selon H. ELIE), et occitane, car selon R.
GUENON dans « LE ROI DU MONDE »,
p. 45, le nom de Graal proviendrait à la fois du mot Grasale
= Vase, et du mot Gradale =
Livre.
Notons
également une coïncidence de lieu, entre l’origine de l’auteur du
premier conte du Graal, Chrétien « de Troyes » qui se trouve
en plein pays Templier, et l’Occitanie, où se trouvaient les nouveaux
lieux-Saints, gardés par les Templiers .
* Il s’agit des « Livres
de Thot » ou pierre Benben disparue du Temple du Phénix à Héliopolis
sous Sesostris I vers 2000 av. J-C. Le scribe Ipouwer déclare : « Ce que cachait la pyramide est devenu vide. » (« LE
MYSTERE D’ORION » p. 225-227). |
L’ARCHE
D’ALLIANCE* a été décrite sous de nombreuses représentations
symboliques :
- L’Araignée (sur la dalle tombale de Dame Marie de Negre d’ABLES
à Rennes-le-Château).
L’Araignée
cachée au centre de sa toile, tisse ses fils dans toutes les directions,
tendant un piège mortel à sa proie.
Le
profanateur du trésor qui s’avance imprudemment dans la caverne, (« Bergère pas de tentation ») est mortellement irradié par
l’Arche, tapie en embuscade, et cachée à ses yeux.
- L’Asmodée de l’Eglise de Rennes-le-Château
Asmodée,
démon vaincu et préposé à la garde du Temple de Salomon, est
l’ARCHE, qui par ses pouvoirs, n’a besoin de personne pour se garder.
Les brûlures
de l’Enfer ressenties par les irradiés, qui mouraient mystérieusement
et à retardement, justifiaient la connotation diabolique de l’Arche.
- La Veuve noire**
Lors de
la chute de l’Ordre du Temple en France, en 1307, quelques chevaliers
ont pu s’enfuir en Ecosse, où ils ont aidé le Roi Robert BRUCE dans sa
lutte d’indépendance contre l’Angleterre, gouvernée par le gendre de
Philippe Le BEL. (Victoire de Bannockburn le 24 juin 1314).
L’Arche
d’Alliance, abandonnée à la seule garde du trésor, ne protégeait
plus le St SEPULCRE déplacé, et se retrouvait donc « Veuve
du Christ ».
« L’Araignée »
est donc devenue la « Veuve Noire » que l’on a représentée
dans la Franc-Maçonnerie de Rite Ecossais, comme une femme portant le
deuil.
Les
Templiers d’Ecosse se sont alors déclarés comme les « Fils
de la Veuve », ce qu’il faut interpréter d’une façon Esotérique
comme les « Orphelins du St
SEPULCRE ».
L’ARCHE
D’ALLIANCE est depuis cette date, dans la caverne du RAZES, et garde par
ses immenses pouvoirs le Trésor de Jésus-Christ BAR-ABA, augmenté de
celui provenant du pillage de Rome par ALARIC 1er en 410, qui
contient le mobilier sacré du Temple de SALOMON récupéré en 70, tel
qu’il figure sur l’arc de triomphe de TITUS, à Rome. (Cf. Livre II
p.17 à 20).
Certains ont soupçonné, mais personne ne s’est
avisé, que le SECRET de la PIERRE PHILOSOPHALE , est celui
habilement et symboliquement transposé, de l’Arche d’Alliance et du
Graal...
Il est
pourtant rapporté qu’après un pèlerinage à COMPOSTELLE***, le grand
alchimiste Nicolas FLAMEL, aurait accompli le « Grand
Œuvre », c’est à dire découvert la Pierre Philosophale, un 17 janvier...
La
recherche de la PIERRE PHILOSOPHALE a été la grande « Queste »
des Alchimistes, pendant le
Moyen-Age et la Renaissance.
Cette
Pierre Philosophale, une fois découverte, devait apporter la Sagesse,
la richesse et l’immortalité ;
certains l’ont assimilée au GRAAL.
Nous
avons reconstitué l’histoire de cette recherche, qui contrairement aux
idées reçues, a d’une certaine façon abouti...
* L’Arche (coffre) et son
contenu le Graal, sont en fait confondus.
**L’Arche était cachée derrière une tenture dans le Saint des Saints.
*** Selon Nigel Wilkins (p.94), le voyage avait pour but caché de
chercher « quelque
sacerdot Juif » (Il faut comprendre kabbaliste) capable de
traduire l’Asch
Mezareph. Le sage mourut d’ailleurs
« soudainement à Orléans...
affligé de très grands vomissements », en réalité des suites
d’une irradiation...
|
SYMBOLIQUEMENT
Cette
recherche débute comme un conte de fées.
La
connaissance d’un fabuleux trésor,
caché dans une caverne, et protégé par un « gardien
démoniaque », a éveillé les convoitises et stimulé
l’imagination.
Tous
ceux qui s’approchaient, mouraient indistinctement, victimes d’une
mort invisible et sournoise qui rongeait les corps, comme les flammes de
l’enfer...
Ce
« gardien démoniaque » on l’a deviné, était une pierre radio-active,
(BECQUEREL a découvert la radio-activité en 1896), tandis que le
« trésor » était celui découvert et gardé
par les Templiers.
La
recherche des alchimistes a consisté à tester toutes les substances, métaux
et alliages, susceptibles de se protéger des rayonnements invisibles, et
a finalement abouti !
Nous
avons aujourd’hui hérité de ces recherches, puisque nous utilisons le PLOMB,
et en particulier dans tous les cabinets de radiologie.
Utilisé
comme BOUCLIER, il a permis de
s’approcher, et de s’approprier le trésor (OR de Rennes), sans être
foudroyé.
D’un
point de vue SYMBOLIQUE, il
s’agissait bien,
« En partant du plomb (bouclier),
d’arriver à l’or ».
C’est
bien là, le SECRET de la Pierre Philosophale, qui est celui de :
« TRANSMUTER LE PLOMB EN OR »
MEDICALEMENT
Cette
radio-activité, dangereuse et mortelle, a également des vertus thérapeutiques,
qui sont utilisées pour lutter contre les cancers, en cobaltothérapie
par exemple.
De
plus, en détruisant indistinctement toute forme de vie, cette
radio-activité stérilise les matières organiques, et les conserve, leur
conférant une apparente immortalité (cf. manne céleste conservée dans l’Arche
d’Alliance).
« Et MOÏSE dit à AARON : prends un vase, mets-y de la manne
plein un omer, et dépose-le devant l’Eternel, afin qu’il soit conservé
pour vos descendants ».
Ex. 16. (33).
Selon
H. ELIE :
« Les
alchimistes nomment CLEF, leur
vitriol philosophique, dont les lettres V.I.T.R.I.O.L.V.M.
de forme latine, nous enseignent la phrase suivante :
« Visita
Interiora Terrae Rectificantoque Invenies
Occultum
Lapidem Veram Medicinum »
« Visite
l’intérieur de la terre, et en rectifiant,
Tu
trouveras la pierre cachée, véritable médecine »
La
« Pierre cachée » est celle de la Grande Caverne d’ARQUES,
dont l’une des clefs d’accès est fournie par la résolution du Secret
d’Alcor ;
Dans le
célèbre roman de Maurice LEBLANC « LA COMTESSE DE CAGLIOSTRO »,
Arsène
LUPIN découvre la véritable signification d’A.L.C.O.R. :
« Ad Lapidem Currebat Olim Regina »
« Vers la Pierre courait autrefois la Reine ».