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rennes le chateau, la revelation
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 ©© P.Silvain, www.rennes-le-chateau-la-revelation.com samedi 16 septembre 2000

LA CONDAMNATION DES TEMPLIERS

(LIVRE II  pages 113 à 114)

 

Le 3 avril 1312, l’Ordre du Temple a été dissous par le Pape, sans avoir été condamné.

Le Concile oecuménique de Vienne s’était assemblé à partir d’octobre 1311. Par consistoire secret du 22 mars 1312 le Pape avait déclaré l’Ordre du Temple dissous, ce qui fut confirmé lors de la deuxième session du Concile ouvert le 3 avril 1312,  (Bulle : « Considerantes Dudum » - page 133) John CHARPENTIER - « L’Ordre des Templiers »,  qui cite :
« En vertu de l’autorité apostolique qu’il détenait, par voie de provision, non en conséquence d’un Jugement et d’une condamnation... »

Philippe Le BEL a certainement dû laisser miroiter aux dirigeants de l’Ordre du Temple, LA LIBERTE.
Le 18 mars 1314, Jacques de MOLAY, Hugues de PAIRAUD, Geoffroy de CHARNAY et Geoffroy de GONNEVILLE, sont tirés hors de leur cellule, et amenés sur le Parvis de la Cathédrale Notre-Dame à PARIS.
Mgr Arnaud D’AUCH, Cardinal d’ALBANO, préside un important jury, et la sentence est lue : 
« Les accusés, convaincus des crimes d’hérésie, de sacrilège, de sodomie, etc... mais ayant avoué ces crimes, sont condamnés à la prison A PERPETUITE »

A la surprise générale, Jacques de Molay et Geoffroy de Charnay, se sont alors rétractés et ont proclamé l’innocence de l’Ordre. Jacques de Molay proclame : 
« Non, ce procès ne contient point la vérité. Moi et mes chevaliers sommes de bons chrétiens ! ». 

« Je déclare donc, à la face du ciel et de la terre, et j’avoue, quoique à ma honte éternelle, que j’ai commis le plus grand des crimes, mais ce n’a été qu’en convenant de ceux qu’on impute avec tant de noirceur à notre Ordre. J’atteste, et la vérité m’oblige d’attester, qu’il est innocent. Je n’ai même fait la déclaration contraire que pour suspendre les douleurs excessives de la torture, et pour fléchir ceux qui me les faisaient souffrir. Je sais les supplices qu’on a infligés à tous les chevaliers qui ont eu le courage de révoquer une pareille confession ; mais l’affreux spectacle qu’on me présente n’est pas capable de me faire confirmer un premier mensonge par un second ; à une condition si infâme, je renonce de bon cœur à la vie ! ».

L’émeute a grondé dans la foule, soudainement retournée, et des cris ont jailli, favorables aux accusés. Devant le flottement des cardinaux, Philippe Le BEL a décidé la mort immédiate de Jacques de Molay et Geoffroy de Charnay, comme relaps.
Le bûcher fut dressé dans l’île de la cité (île des Javiaux, qui la prolongeait).                                                                                                    

- Godefroy de PARIS, selon Ivan GOBRY (Le Procès des Templiers), rapporte, dans sa « Chronique métrique »,  que Jacques de MOLAY a prophétisé avant de mourir, une vengeance divine :

 « ... S’en viendra un brief temps meschié
Sur cels qui nous damnent à tort
Dieu en vengera nostre mort.
Seingnors, ici, sachiez, sans tère,
Que tous cels qui nous sont contrères,  
Por nous en auront à souffrir ».

 

 Les témoins attestent que Jacques de MOLAY mourut avec dignité, et alors qu’il était au milieu des flammes, il s’est écrié (J.M. PELAPRAT) :

« Les corps sont au Roi de France, mais les âmes sont à Dieu ».

 

- Geoffroy de CHARNAY marcha ensuite vers le bûcher avec le même courage, et s’écria (Jean ROBIN - Le Royaume du Graal) :
« Seigneurs, je vais suivre la même route que mon maître que vous venez d’occire comme un martyr. Vous ne savez pas ce que vous avez fait*. A Dieu ne plaise, je mourrai dans l’Ordre comme lui ».  

 

Cet avertissement énigmatique « vous ne savez pas ce que vous avez fait », s’il est passé inaperçu, revêtait aux yeux de Geoffroy de CHARNAY, la plus grande importance.

Il signifiait qu’aux yeux de tous, l’ORDRE DU TEMPLE disparaissait, et était devenu sans objet depuis la perte de JERUSALEM.
En réalité, l’ORDRE DU TEMPLE était plus que jamais le GARDIEN DES LIEUX SAINTS, mais à l’insu du monde entier.

Supprimer l’Ordre était pire qu’une faute, en quelque sorte, un BLASPHEME.

 

* "Père: pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font." LUC 23.(34).

 

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