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LA STELE SESA
Modérateurs : UlpiaN13, admin2
LA STELE SESA
EXCURSION DE 1905 (Parution dans bulletin N° 17, en 1906)
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ANOMALIES SUR DES MONUMENTS FUNERAIRES (Etude de Tony Bontempi )
https://www.rennes-le-chateau-doc.fr/le ... QTQyQgvuJA
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ANOMALIES SUR DES MONUMENTS FUNERAIRES (Etude de Tony Bontempi )
https://www.rennes-le-chateau-doc.fr/le ... QTQyQgvuJA
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.JAUCLIN a écrit : ↑ven. 29 sept. 2023 15:30 Bonjour,
Loin de moi l’idée de provoquer une polémique, mais je dois réagir à une étude très bien faite sur le rapport entre le texte de la stèle et les erreurs que l’on peut rencontrer sur d’autres stèles au cours des siècles ( https://www.rennes-le-chateau-doc.fr/le ... QTQyQgvuJA ).
Je pense que l’auteur se trompe de conclusion ou alors, il est passé à côté de son sujet.
La conclusion de son étude devrait être « il existe d’autres stèles qui présentent certaines erreurs identiques à celle de RLC ( et peut-être préciser qu’aucune ne présente autant « d’erreurs » si différentes »…).
Maintenant si le sujet était : la stèle de RLC est-elle « codée », alors il est passé à côté de son sujet, car dans ce cas il faut montrer que les fautes n’aboutissent à rien de remarquable.
Bon , je n’aime pas trop le mot « codé », je préfère a minima parler « d’avoir une intention réfléchie ».
Par exemple dans les stèles que propose l’auteur de cette étude on retrouve l’une ayant dans son texte le mot CATIN, le but était de rappeler que la dame dont il était question avait des mœurs légères . C'est donc une intention réfléchie.
Donc si l’on veut démontrer « qu’il n’y a pas codage », alors il faut au moins montrer que le résultat de ces multiples erreurs ne conduit pas à un résultat remarquable.
À lire l’étude, on a l’impression qu’il est courant de rencontrer ce type d’erreur dans les cimetières. En tout cas dans le nord de la France, je n’ai jamais eu cette impression et pourtant depuis quelques années je fais attention quand je parcours les allées des vieux cimetières.
En fait, chaque type d’erreur n’est pas aussi fréquente, et le fait de montrer une paire d’exemple n’augmente pas la fréquence du phénomène !
De plus, dans le cas de la stèle de RLC le nombre d’erreurs différentes se cumule, ce qui rend le résultat improbable. Sans vouloir vous ennuyer avec quelques notions de base de probabilité, mais si l’on rencontre un type d’erreur à une fréquence de 1/100 et un autre type d’erreur à la fréquence de 1/200, alors la chance de trouver les deux erreurs réunies sur une même stèle est de 1/20 000. Dans notre cas on bat des records...
Maintenant je voudrais revenir sur l’erreur « césure d’un mot » que l’on trouve dans l’exemple évoqué : CI GIT LE CORPS de M-ESTRE PIERR-E. On remarque que le graveur avait pour soucis de ne pas sortir de son cadre d’inscription, ce qui n’a rien à voir avec le M de MARIE de la stèle de RLC. Ce dernier sort complètement la lettre du cadre de lecture/écriture et le graveur n’a pas cherché à la coller avec le reste du mot à la ligne suivante ( il avait largement la place pour écrire M-ARIE ). En fait, l’exemple donné n’a rien à voir ou si peu : juste la présence d’une césure.
Autre remarque :Dans le cas de la stèle GUICHOU, l’écriture en exposant s’explique par le manque de place, dans le cas de RLC, elle ne s’explique pas.
Il y aurait encore beaucoup à dire mais ...
Il est temps de montrer que l’auteur du texte de la stèle de RLC avait a minima « une intention réfléchie ». C’est justement avec cette lettre M, car en faisant cette erreur, l’auteur va faire apparaître deux faits remarquables :
-Le premier est l’alignement des quatre lettres « E » à la fin des quatre premières lignes. Il faut cependant souligner qu’en termes de probabilité, il serait possible de trouver ce cas de figure car la lettre E est très fréquente ( mais jusqu’alors trouvé par personne …). Je pense qu’ici il s’agit au moins de la « clé de lecture » car pour moi l’auteur explique ainsi qu’il est question d’alignement de lettres mais vous pouvez ne pas être d’accord sur cette intention. Cependant le fait est indiscutable : alignement de quatre lettres « E » en bout de ligne.
-Par contre, le deuxième alignement est remarquable car avec les trois uniques lettres M du texte il permet d’obtenir un deuxième alignement : celui des lettres M . Ici en termes de probabilité, c'est complètement improbable( fréquence des lettres M moins importante, mais SURTOUT il n’y a que trois lettres M et c’est la césure qui permet l’alignement ).
En conclusion : avec un déplacement EN DEHORS DU CADRE DE LECTURE de la lettre M, on obtient deux alignements de lettres.Il y a donc bien une intention qui n’a rien à voir avec le hasard .
Ensuite « codage » ou « pas codage », à chacun d’essayer de donner une explication à ce fait. Enfin pour ne pas surcharger, je n'ai pas parlé de l'alignement des lettres "T" trouvé par plusieurs chercheurs ( dont PS).